Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Infos Sleeve

Le parcours de mon opération : Sleeve le 15 mars 2013 avec un IMC de 37,5

J+2 Journée difficile, 2éme édition...

Dimanche 17 mars.

Réveil difficile. Les gazs de coelioscopie, ça y est, ils sont là. Moi qui pensait y avoir échappée....

J'ai terriblement mal dans l'épaule gauche. J'en pleure. Cette fois ci, la douleur est insoutenable. J'ai l'impression que l'on m'a cassé l'épaule. Seulement la gauche.

La morphine et les antalgiques n'y feront rien.... Je sais que je resterais comme ça au moins un jour entier. Ca me semble être impossible tellement j'ai mal. Je me met un peu sur le côté, malgré la gêne au ventre c'est ce qui me convient le plus pour l'épaule... Ca fait encore mal, mais un peu moins.

Je ne regrette pas l'opération, mais je suis énervée intérieurement car personne ne dit jamais rien sur la douleur de l'opération. Certes, cette douleur est différente d'une personne à l'autre. Mais tout de même... Et pourtant, des réunions d'infos, j'en ai fait !

J'ai de nouveau de la visite, comme tous les autres jours.

Une nouvelle douleur arrive, aussi insoutenable que celle de la coelioscopie. Elle se situe au niveau du sternum, je ne peux plus "rentrer" le ventre, respirer me fait mal, bouger le petit doigt me fait mal. J'ai l'impression qu'à chaque fois que je respire, ou bouge, j'ai un poignard qui s'enfonce dans le sternum.

"C'est normal" je hais ce mot autant que je l'aime. C'est le préféré des infirmières. Il me rassure : c'est normal, ça veut dire que tout va bien. Mais je le hais : j'ai l'impression que ma douleur n'est pas prise au sérieux, qu'on ne fait rien pour chercher la cause du probleme.

Cette douleur, je suis certaine qu'elle est due au drain. On me soutient que c'est impossible et que ce sont les gazs de coelio. Bizarrement, cette douleur disparaitra à la première mobilisation de drain... CQFD...

Ce jour là, une infirmière entrera dans la chambre avec une seringue non identifiée, et me la plantera dans l'épaule sans rien me dire. Je saurais après, en demandant, que c'était de la morphine (qui ne faisait ni effet sur mon sternum, ni sur mon épaule...). Ce genre de pratique me choque... mes parents avec, qui ont vu toute la scène. Je me sens comme un steak qu'il faut maintenant bien rouge...

La nuit est douloureuse et merdique. Demain c'est le TOGD, béni soit ce jour où je vais savoir si tout va bien.

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article